samedi 1 décembre 2007

Des bouchons... aussi à Sarajevo

Si vous débarquez à Sarajevo-ouest, vous serez coincé dans un embouteillage qui n'a rien à envier à Sofia. Comment est-ce possible que l'on ne puisse accéder à la capitale de la Bosnie-Herzégovine que par une simple route à deux voies ?


Corridor Vc en construction

Il y a vingt ans, cette banlieue était un terrain vague, ce n'est que tout récemment que la ville s'est élargie dans le sens ouest. Au temps de l'ex-Yougoslavie, Sarajevo a vécu une très grande expansion, et le besoin de connexions routières entre les quartiers éloignés s'est fait fortemment ressentir. Mais la capitale bosnienne souffre aujourd'hui d'une athérosclérose et d'une pneumonie atroces.

Les travaux de construction de quatres voies qui étaient censés avoir lieu en 1992, ont été arrêtés à cause de la guerre. Aujourd'hui, on ne voit que de tristes piliers qui, jadis, étaient destinés à supporter des viaducs.


Bouchons à l'entrée à Sarajevo

Les Allemands et les Sarajéviens au même feu rouge

Tout cela fait que l'autoroute internationale M-17, autrefois éloignée de Sarajevo, mais qui aujourd'hui le traverse, est devenue l'intersection du trafic internationnal et local. En clair, un Allemand, qui s'en est allé au bord de la mer Adriatique, et un Sarajévien, allant s'acheter du lait dans un magasin voisin, se retrouvent sur le même carrefour et s'arrêtent au même feu rouge.

Cela fait que d'affreux embouteillages se créent. Le niveau de pollution a atteint un niveau jamais enregistré ces dernières années.

Si la guerre a pu servir de prétexte aux autorités de la région de Sarajevo, il ne peut aucunement justifier le fait que, 12 ans après la guerre, ces piliers ne servent encore que pour les graffiti.



Des projets qui promettent

Cependant, la bonne nouvelle est que la construction a tout de même commencé cet hiver. L'échéance est fixée pour le début 2009. Autre fait encourageant : la section de l'autoroute sur le corridor Vc a été finalisée avant la date fixée, sans excéder le budget. Quand on veut, on peut...

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